La légende de l’Arlésienne
L'Arlésienne : personne que l'on attend et qui ne viendra jamais...
Cette expression s'inspire les Lettres de mon moulin, écrites par Alphonse Daudet à la fin du XIXe siècle. Dans cette nouvelle, une jeune arlésienne ne se présenta jamais le jour de son mariage. Son fiancé l'attendit tellement longtemps qu'on s'en inspira pour désigner une personne que l'on attend et que l'on espère !
La dame d'Arles
L’on dit souvent : « Heureux qui tient, nigaud celui qui attend ».
Alphonse Daudet, du haut de son moulin, en écrivait les premiers récits.
Ravissante jeune femme du sud de la Provence, elle se distingue par sa coiffe à ruban.
Languis d’abord par Jan puis par Frédéri, elle est la protagoniste essentielle de la tragédie.
Éternellement attendue par ses amants, elle ne viendra pourtant jamais sur scène.
Son absence est facteur de son succès mais pour ses bien-aimés, c’est l’agonie.
Internationalement connue, sa figure devient source d’inspiration à la chaîne.
Existant sans pourtant l’être, toute l’intrigue tourne autour de ce jeu de fantaisie.
Naguère employée de tous, aujourd’hui son expression est lentement abandonnée…
Ne vous inquiétez pas, au Rocher Mistral, son esprit soufflera encore pour bien des années !
En ces quelques vers qui lui sont dédiés, serez-vous la trouver ?